Publié dans Politique

Ambatondrazaka - La pluie isole la ville 

Publié le vendredi, 19 janvier 2024

 La population de la Cité de Dame Razaka craint d’être isolée : chaque crue inonde de boue la RN44, à  l’entrée sud, au niveau du village de Manakambola tandis que les mêmes pluies se prennent à former un lac, d’une telle profondeur, à l’entrée  nord.

A l’appel du gouverneur, opérateurs économiques, des membres de coopératives de transport, villageois locaux retrouvèrent la solidarité pour dégager, avec un engin de la Région, les tonnes de boue et de sable de cette rivière de Manakambola, samedi dernier.

« Cela fait presqu’une trentaine d’années que les choses se passent ainsi », révèle Max Adrien Andrianaja, un  commerçant de Manakambola. « La toute première couche de bitume, avait été  réalisée par l’entreprise Touzet, il y a trente ans. Le premier radier d’alors se trouve quelque part, à quinze mètres de profondeur. Les responsables qui se sont succédé  se contentent d’expédients, à savoir dégager la boue…Ce sont les carrières – rares endroits où l’on peut  produire  des moellons, donc le chemin est encore long avant la résolution définitive du problème - en amont du cours d’eau qui sont à l’origine de ce malheur », souligne notre interlocuteur, avant d’émettre une réserve : « Qu’on fasse d’abord  élever une digue de protection pour préserver notre Manakambola des forces des crues avant d’édifier un quelconque ouvrage pour enjamber la rivière de sable. ». Les trafics, par voie terrestre, entre Ambatondrazaka, Amparafaravola, Moramanga, Toamasina et Antananarivo  y sont  rendus problématiques à chaque orage ! Le gouverneur décide de placer un engin à ce passage à gué… à toutes fins utiles.

Le poste d’agent voyer existe-t-il ?!

Le site de l’accès nord , par l’obstacle qui s’y forme, met à nu les conséquences des  atermoiements qui n’ont que trop duré : une mare permanente et suffisamment profonde dissuade sinon empêche piétons et véhicules en provenance d’Andilamena, d’Andrebakely ou Andromba…qui, soit dit en passant,  approvisionnent quotidiennement -  en ails et autres concombres les longs véhicules à destination d’Antananarivo et de Toamasina et  bons produits de pêche - les grands Hôtels-restaurants qui connaissent un essor en nombre ces derniers temps. Le temps où le poste d’agent voyer existait lui revient. « la paresse  nous rabaisse au point de nous autoriser à  vivre au-dessus des canaux…Et nous voici, à notre grand regret, au  beau  milieu d’une Cité lacustre !! ». 

 

Nandrasana 

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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